The Core: amiel panic; core dumped

On nous avait déjà infligé les astéroïdes, les tornades, les volcans ; voilà qu’Hollywood commet le plus ridicule de ses blockbusters, The Core, qui repose sur la prémice, certes impossible, que le noyau interne de la Terre s’est soudainement arrêté de tourner (sic) — pour une raison rapidement ellipsée car comiquement bidon — avec pour conséquence la disparition, heureusement inaperçue, du champ magnétique terrestre induisant des pannes virulentes de pacemakers, des pigeons paniqués (car, comme chacun le sait, ils se fient à leur boussole interne et non à leurs yeux pour éviter les obstacles (sic)) et autres destructions massives (explosion du Colisée (sic) et fonte du Golden Gate (sic)) dues aux micro-ondes (Sic) émises par le Soleil et normalement stoppées (Sic) par le champ électro-magnétique (SIC) terrestre ; en bref, le spectacle repose avec brio sur une collection ininterrompue d’absurdités physiques plus hilarantes les unes que les autres, ce qui ne manquera pas de propulser ce navet au rang de film culte dans toutes les communautés scientifiques, avec pour défi de relever toutes les innombrables affabulations thermo-mécano-techno-physiques peuplant ce film par ailleurs spectaculairement mal réalisé, que ce soit au niveau du rythme, de l’histoire générale, des effets spéciaux indignes de cinématiques de jeux vidéos bas budget, ou des personnages, aussi creux que les géodes souterraines avoisinant le noyau terrestre (SIC), dont le sérieux rivalise de ridicule avec le discours du scénariste défendant la plausibilité de son torchon inepte sur Internet : il aurait été préférable de s’inspirer du film en censurant toute réflexion populaire sur le sujet grâce à un virus infectant tous les ordinateurs de la planète (SIC).

Du grand tarte.

Note: 1/7