salaire + anniversaire = sushis
Ainsi donc, les dates et nos papilles avide ont collaboré pour nous goinfrer goulûment de poisson cru vendredi passé. En suivant les conseils du Lonely Planet, nous avons tourné un moment dans le quartier d’Umeda (la gare centrale d’Ōsaka, au nord de la ville) pour trouver le fameux restaurant de sushi bien typique. On va finir par croire que j’insiste, mais même pour les cartophiles les plus avertis, trouver un lieu sans adresse reste un défi notoire, surtout quand on ne peut pas demander son chemin aux passants.
Le restaurant est bel et bien typique, mais à notre grande déception, l’un des serveurs parle un peu anglais et nous sort un menu pour étranger. C’est tricher, mais l’honneur est sauf quand on remarque qu’on ne connait de toute façon pas la moitié des noms de poissons. Parmi les sushis identifiés: thon, crevette, omelette (oeuf, tamago), saumon, oursin et anguille (unagi, cuite, et absolument délicieuse), le toute avec une pointe de wasabi et de gingembre rose.
Les sushis sont bien entendu préparés après commande, devant nous, avec une précision et rapidité décourageante. Au final, nous avons bien du manger plus d’une quinzaine de sushis chacun, plus une sorte de soupe/flan chargée de fruits de mers variés pour le dessert, dont j’ai malheureusement oublié le nom (edit: il s’agit de chawanmushi, merci Bao-Lan!). Et un verre de sake chaud, pour terminer.
Pour ce qui est du prix, il existe deux types de restaurant à sushis: ceux dans lesquels des sushis tournent sur des plateaux, et ceux, comme celui-ci, où l’on passe commande et se fait servir directement. Les premiers sont meilleurs marchés, mais même la seconde catégorie reste abordable par rapport à l’Europe, avec des sushis entre 300 et 400 yens la paire (3-4 CHF). Ce qui reste toutefois exorbitant comparé à un repas simple (soupe de nouille, viande et riz, okonomiyakis, etc) qui dépasse rarement les 800 yens. Il faut d’ailleurs avouer que quand on peut acheter un repas tout prêt pour 500 yens au traiteur — à peu près le même coût qu’un repas standard cuisiné à la maison — on cède rapidement à la paresse en rentrant du boulot!