Köpenhamn

[I’m not sleeping,] just checking my eyelids for light holes.

Départ humide pour Copenhague

Après avoir abandonné l’idée d’un voyage en Norvège avec un groupe de français, on a rejoint un groupe assez international (un français, une lituanienne, une hollandaise, une espagnole, deux allemands, un roumain et cinq suisses) vers Copenhague (Köpenhamn en suédois). Départ dans la nuit de mercredi à jeudi, après une soirée au Flamman Pub, pour prendre le bus partant vers 2h du matin pour Malmö, la troisième plus grande ville de Suède où l’on passera un jour et une nuit.

Panorama de Malmö

Arrivée jeudi matin vers 9h à Malmö, quelques vagues heures de sommeil sur le dos. Après une petite balade en ville, on remarque que tout est fermé jusqu’à 10h, même les cafés qui servent le petit déjeuner. Pas lève-tôts ici ! Mais la ville est très jolie, plus de charme que Linköping, plus de vieux quartiers et de monuments. On apprend que la ville est en plein festival, ce qui nous occupera tout l’après-midi et la soirée avec d’innombrables stands et concerts : rock orchestral presque réussi, rock-vomi pour Alexei (et pas grand monde d’autre) et une ambiance de fête dans toute la ville! Autre heureuse découverte : un magasin de musique débordant de matériel électro-acoustique, dont un Fender Rhodes, un Micro-Korg et un Korg MS-20 à vendre (5′000 SEK = 830 CHF)! La tentation est grande…

Auberge à Copenhague

Le lendemain matin, direction la gare pour prendre un train rapide pour Copenhague. On ne voit pas grand chose du pont (supposément impressionnant), mais on voit enfin la mer. Débarquement à l’auberge de jeunesse et surprise: il s’agit d’une halle bricolée en auberge, dont le bar donne sur une plage aménagée au bord du canal principal de la ville. Après une petite pause sur chaise longues (et une baignade pour notre russe préféré), on part visiter Christiana (célèbre quartier libre de Copenhague, exempt de lois et de police, mais pas d’odeurs herbacées), que l’on aperçoit en bas à gauche de la mosaïque de photos. Amusant, mais un peu trop hyppie… Avec quelques amis amateurs de musique électronique, on revient ensuite à l’auberge pour assister à quelques concerts qui se déroulent juste en face, dans le cadre d’un festival électro (décidément). Concert de Blue Foundation, groupe électro danois assez sympathique.

Teuf dans l’auberge

Pour la soirée, on rejoint tout le monde pour manger chinois, puis se retrouver dans un bar cher et enfumé. Après quelques semaines en Suède, on avait failli oublier à quel point les bars sont irrespirables dans le reste du monde. Triste et irritant rappel. Tout le monde étant fatigué, on rentre à l’auberge vers 1h du matin et là, surprise, on entend toujours de la musique. On suppose que le festival n’est pas encore terminé et on s’approche encore. Tiens, la musique ne vient pas de la scène mais… de l’auberge (ou plus précisément du bar adjacent, séparé par un mur percé d’une porte grande ouverte)! Avec de la house dans la “chambre”, difficile de dormir… Surpris puis énervés au début, on finit par trouver la situation amusante et on en profite pour discuter avec les voisins de chambres : deux danois et deux allemandes, très sympas. Finalement la musique cessera à 2h et on peut enfin dormir.

Mosaique de Copenhague

On profitera pleinement du samedi pour visiter la ville. Réveil matinal et petit déjeuner tranquille sur la plage avec les deux allemandes de ma chambre. On prend ensuite le métro (moderne, sans conducteur, galeries style Myst) pour rejoindre Golden Nose (longue histoire, mais c’est notre ami roumain) avec qui on visitera le parc botanique, l’ancien château de la famille royale, le changement de garde devant le palais (cérémonie aussi niaise qu’inintéressante) et l’incontournable mais minable statue de la Petite Sirène. On montera ensuite au sommet de la tour d’une église (en bas à droite de la mosaïque ci-contre) pour avoir une superbe vue panoramique de la ville.

Le soir, on mange quelques spécialités danoises dans un restaurant un poil plus gastronomique que de coutume, avant de se rendre à un club “in” nommé Vega. L’ambiance est sympa, avec un lounge stylé Orange Mécanique et un nombre très respectable de jolies danoises. Mais le meilleur viendra ensuite: un concert live électro excellent par un trio batteur-synthés-dj (alternant entre platines et Korg MS-20 avec une parfaite maîtrise). Enfin de la musique parfaite pour danser! Pour rentrer, on empruntera des vélos mis à disposition gratuitement par la ville, très pratiques.

Après deux minces heures de sommeil, on se prépare à repartir en bus pour Linköping (sauf pour deux suisses du groupes qui décident de rentrer en auto-stop, et réussissent à arriver à la maison avant nous!). Épuisés, on lutte malgré tout contre le sommeil pour faire les leçons de suédois à rendre le lendemain…

Panorama de Copenhague